jeudi 20 mars 2008
Ordre Oblique - Oblique Order
Tactiquement, la principale innovation de Frédéric II fut l’introduction, dans les principes de combat, de l’ordre oblique, technique mise au point, au Ivème siècle avant Jésus Christ, par Epaminodas. L’ordre oblique revient à concentrer ses forces sur un point du dispositif ennemi et a refuser l’engagement, du reste de ses forces, face à l’ennemi. Ainsi, on renforce une partie de son dispositif en vue d’une possible rupture chez l’ennemi tout en paralysant une partie de ses forces par le refus de tout engagement.
Cette tactique, Frédéric II l’employa lors de la bataille de Leuthen en 1757. Cette tactique permettait de pallier au carences de «l’ordre mince». En effet, au XVIIIème siècle, les armées sont disposées sur 3 ou 4 rangs afin d’exploiter au mieux la puissance de feu des armements modernes. Il s’en suit un étirement des forces qui empêche toute offensive d’envergure. L’ordre oblique permettait donc de bénéficier des avantages de la puissance de feu tout en créant les conditions propices à une engagement massif et de rupture
The oblique order (or declined or refused flank) is a military tactic where an attacking army focuses its forces to attack a single enemy flank. The force commander concentrates the majority of his strength on one flank and uses the remainder to fix the enemy line. This allowed a commander with weaker or equal forces to achieve a local superiority in numbers. The commander can then try to defeat the enemy in detail. It was the most famously used by the armies of Frederick II of Prussia. Oblique order required disciplined troops able to execute complex maneuvers in varied circumstances.
Cette tactique, Frédéric II l’employa lors de la bataille de Leuthen en 1757. Cette tactique permettait de pallier au carences de «l’ordre mince». En effet, au XVIIIème siècle, les armées sont disposées sur 3 ou 4 rangs afin d’exploiter au mieux la puissance de feu des armements modernes. Il s’en suit un étirement des forces qui empêche toute offensive d’envergure. L’ordre oblique permettait donc de bénéficier des avantages de la puissance de feu tout en créant les conditions propices à une engagement massif et de rupture
The oblique order (or declined or refused flank) is a military tactic where an attacking army focuses its forces to attack a single enemy flank. The force commander concentrates the majority of his strength on one flank and uses the remainder to fix the enemy line. This allowed a commander with weaker or equal forces to achieve a local superiority in numbers. The commander can then try to defeat the enemy in detail. It was the most famously used by the armies of Frederick II of Prussia. Oblique order required disciplined troops able to execute complex maneuvers in varied circumstances.
In the oblique order attack, commander of the army would intentionally weaken one portion of the line to concentrate their troops elsewhere. They would then create an angled or oblique formation, refuse the weakened flank and attack the strongest flank of the enemy with a concentration of force. Once the critical flank was secure, the commander would wheel their troops 90 degrees to roll up the enemy line and the angled formation would continue to advance. On occasion both commanders would attempt the same tactic (e.g.the Diadochi trying to replicate Alexander's tactics).
samedi 15 mars 2008
2em bataille de Pirna
14 mars 1756
du quartier général des armées autrichiennes en Saxe
Monsieur
Nous avons le devoir d’annoncer à la cour de sa Majesté Impératrice et Reine d' Autriche Hongrie, que nos forces ont succombé aux assauts de l’armée Prussienne.
En effet l’ennemi s’est présenté hier vers 6h45 du matin au devant de notre camp retranché de Pirna. Le roi de Prusse ayant appris la leçon du combat de la semaine passée et s’étant renforcé avec vigueur, a lancé ses troupes dans un assaut frontal. Nos troupes ont résisté pendant 11 heures de combat incessant, mais la ligne de front a cédé face à une double charge de cuirassier prussien et par manque de munitions, le 2ème bataillon du prince de Wildenstein a cédé sous la pression de la charge et a été mis en déroute avec violence.
Les grenadiers de Hesse D’armsdadt ont été interpénétrés par le bataillon de Monsieur le Prince de Hesse, et, étant mis en désordre ils ont tenté de faire face et de combattre les cuirassiers, mais rien n’y fit, ils furent également mis en déroute malgré la présence en leurs rangs du maréchal de Liechtenbourg.
Le Maréchal jugeant, avec la sagesse qu’on lui accorde en haut lieu, a décidé de quitter le champ de bataille avec son armée et ainsi le camp retranché.
Nos pertes furent sévères.
En artillerie : 8 pièces de 24£, 4 pièces de 12£, et 4 pièces de 6£.
En infanterie : 2 drapeaux , 1575 morts, 700 blessés et 800 prisonniers.
L’ennemi a perdu 900 morts, 1200 blessés et 600 disparus.
Il ne déplore la perte d’aucun canons ni drapeaux .
Monsieur le Maréchal demande expressément a l’Impératrice Reine de faire avancer au plus vite l’armée autrichienne sous le commandement du maréchal Daun.
Chevalier de Frasnes
secrétaire auprès du maréchal
PS Nous apprenons que Le Prince de Condé se rétabli dans une auberge auprès d’une douce amie prénommée Lison.
Longue vie au Prince, au Roy Louis XV, ainsi qu’a ses sujets.
du quartier général des armées autrichiennes en Saxe
Monsieur
Nous avons le devoir d’annoncer à la cour de sa Majesté Impératrice et Reine d' Autriche Hongrie, que nos forces ont succombé aux assauts de l’armée Prussienne.
En effet l’ennemi s’est présenté hier vers 6h45 du matin au devant de notre camp retranché de Pirna. Le roi de Prusse ayant appris la leçon du combat de la semaine passée et s’étant renforcé avec vigueur, a lancé ses troupes dans un assaut frontal. Nos troupes ont résisté pendant 11 heures de combat incessant, mais la ligne de front a cédé face à une double charge de cuirassier prussien et par manque de munitions, le 2ème bataillon du prince de Wildenstein a cédé sous la pression de la charge et a été mis en déroute avec violence.
Les grenadiers de Hesse D’armsdadt ont été interpénétrés par le bataillon de Monsieur le Prince de Hesse, et, étant mis en désordre ils ont tenté de faire face et de combattre les cuirassiers, mais rien n’y fit, ils furent également mis en déroute malgré la présence en leurs rangs du maréchal de Liechtenbourg.
Le Maréchal jugeant, avec la sagesse qu’on lui accorde en haut lieu, a décidé de quitter le champ de bataille avec son armée et ainsi le camp retranché.
Nos pertes furent sévères.
En artillerie : 8 pièces de 24£, 4 pièces de 12£, et 4 pièces de 6£.
En infanterie : 2 drapeaux , 1575 morts, 700 blessés et 800 prisonniers.
L’ennemi a perdu 900 morts, 1200 blessés et 600 disparus.
Il ne déplore la perte d’aucun canons ni drapeaux .
Monsieur le Maréchal demande expressément a l’Impératrice Reine de faire avancer au plus vite l’armée autrichienne sous le commandement du maréchal Daun.
Chevalier de Frasnes
secrétaire auprès du maréchal
PS Nous apprenons que Le Prince de Condé se rétabli dans une auberge auprès d’une douce amie prénommée Lison.
Longue vie au Prince, au Roy Louis XV, ainsi qu’a ses sujets.
dimanche 9 mars 2008
6 mars 1756
du quartier général des armées autrichiennes en Saxe
2ème bulletin
Messieurs
Au matin de ce 6 mars 1756 le Maréchal du Liechtenbourg a résisté victorieusement à l’assaut des troupes du Roy de Prusse.
En effet le Maréchal étant dans ses quartiers d’hiver au camp de Pirna, préparant son armée à une éventuelle guerre avec la Prusse, a été attaqué en son camp par le Roy de Prusse, à 6 heures du matin. L’armée prussienne composée de nombreuses artilleries, cavaleries et infanteries d’élite, comprenant 14.000 hommes étant l’avant garde de l’armée prussienne s’est présentée au devant du dit camp, échappant à toute surveillance des troupes légères autrichiennes. Les troupes du Maréchal du Liechtenbourg, composée de 12.500 hommes, dont les troupes du Saint Empire, et supportée par l’infanterie du Liechtenbourg a réagi avec vigueur, et, grâce à la lenteur de l’attaque ennemie a réussi à placer son armée en bataille avant l’adversaire.
Après une canonnade puissante, l’ennemi s’est brisé sur le mur de feu des troupes du Saint Empire. Il essaya également, par des charges furieuses de cavalerie, d’emporter la décision mais rien n’y fît malgré le courage indéniable de cette cavalerie, qui, pour briller aux yeux d’un prince sans cœur n’aillant aucune considération pour ses braves cavaliers, s’est fait tuer sur place. En outre, elle déplore la perte des généraux Zieten et Seydlitz qui la commandaient.
Nous devons aussi malheureusement annoncer la mort du Prince Xavier, commandant de la brigade du Wurtzbourg, qui fût emporté par un tir de mousqueterie à la fin de la bataille.
Le résultat de la bataille fût brillant pour nos troupes. Nous perdîmes 537 hommes tués, 1.613 blessés ainsi qu’une pièce de douze livres.
L’ennemi quant à lui a perdu 1.700 tués, 800 blessés, 900 prisonniers.
Mikaël Lambion,
Chevalier de Frasnes,
secrétaire auprès du maréchal
PS Nous avons appris que le Prince de Condé subissait une forte attaque de goutte. L'armée se joint à nous pour souhaiter un prompt rétablissement au Prince
du quartier général des armées autrichiennes en Saxe
2ème bulletin
Messieurs
Au matin de ce 6 mars 1756 le Maréchal du Liechtenbourg a résisté victorieusement à l’assaut des troupes du Roy de Prusse.
En effet le Maréchal étant dans ses quartiers d’hiver au camp de Pirna, préparant son armée à une éventuelle guerre avec la Prusse, a été attaqué en son camp par le Roy de Prusse, à 6 heures du matin. L’armée prussienne composée de nombreuses artilleries, cavaleries et infanteries d’élite, comprenant 14.000 hommes étant l’avant garde de l’armée prussienne s’est présentée au devant du dit camp, échappant à toute surveillance des troupes légères autrichiennes. Les troupes du Maréchal du Liechtenbourg, composée de 12.500 hommes, dont les troupes du Saint Empire, et supportée par l’infanterie du Liechtenbourg a réagi avec vigueur, et, grâce à la lenteur de l’attaque ennemie a réussi à placer son armée en bataille avant l’adversaire.
Après une canonnade puissante, l’ennemi s’est brisé sur le mur de feu des troupes du Saint Empire. Il essaya également, par des charges furieuses de cavalerie, d’emporter la décision mais rien n’y fît malgré le courage indéniable de cette cavalerie, qui, pour briller aux yeux d’un prince sans cœur n’aillant aucune considération pour ses braves cavaliers, s’est fait tuer sur place. En outre, elle déplore la perte des généraux Zieten et Seydlitz qui la commandaient.
Nous devons aussi malheureusement annoncer la mort du Prince Xavier, commandant de la brigade du Wurtzbourg, qui fût emporté par un tir de mousqueterie à la fin de la bataille.
Le résultat de la bataille fût brillant pour nos troupes. Nous perdîmes 537 hommes tués, 1.613 blessés ainsi qu’une pièce de douze livres.
L’ennemi quant à lui a perdu 1.700 tués, 800 blessés, 900 prisonniers.
Mikaël Lambion,
Chevalier de Frasnes,
secrétaire auprès du maréchal
PS Nous avons appris que le Prince de Condé subissait une forte attaque de goutte. L'armée se joint à nous pour souhaiter un prompt rétablissement au Prince
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